Un jour, j’ai compris que ce n’est qu’en ayant un profond respect pour moi-même que j’allais vraiment pouvoir avancer. Je parle ici d’avoir suffisamment confiance en soi et de respecter ses valeurs et sa nature profonde. D’avoir la force de trouver son chemin plutôt que de suivre celui des autres ou celui que la société voudrait que l’on suive.
Je suis une personne dynamique et très spontanée. J’adore comment une bonne amie m’a décrite dernièrement: «Claudine, tu es comme une bouteille de champagne! Tu es pleine d’énergie avec un flot continu d’idées et de projets!». J’ai trouvé que ça me décrivait parfaitement bien!
Le marché du travail
Malheureusement, sur le marché de l’emploi, mon flot d’idées et de projets se trouvait quelque peu étouffé à travers une mer d’heures routinières. Le sentiment d’appartenance à l’entreprise pour laquelle je travaillais était aussi inexistant. Je n’avais pas l’impression que j’étais engagée pour… moi! Où se trouve ma qualité en tant qu’être humain dans l’équation métro/boulot/dodo?
Travailler à taux horaire permet de gagner un revenu proportionnel au nombre d’heure travaillée. Que ce soit moi, ou une autre personne qui occupe le poste, ce ne sont que des heures à occuper, des heures à écouler. Une fois que j’ai exécuté ce qui est inscrit dans la description des tâches, je retourne chez-moi. Quelque chose de faux, qui ne me correspondait vraiment pas, était toujours présent. J’avais l’impression de ne pas me respecter, de vendre ma vie, ma liberté…
Suite à ma mise à pied d’un soi-disant «bon travail, stable avec avantages sociaux et fonds de pension», j’ai pris la décision qu’à partir de maintenant, l’argent que j’allais gagner serait proportionnel à la qualité de l’effort que j’y aurai mis et non proportionnel à la quantité d’heure travaillée.
Suite à ce nouveau défi qui s’imposait à moi, j’ai pris une autre décision importante. J’avais décidé de me respecter, de risquer d’être moi! Je désirais un travail qui me corresponde réellement plutôt que l’inverse! Vous direz peut-être que je n’avais simplement pas trouvé l’emploi qu’il me fallait. Peut-être! Avec plus de 10 ans d’expérience en service clientèle, peu importe l’emploi que j’occupais, je ne développais pas de sentiment d’appartenance envers l’entreprise qui m’employait. J’avais plutôt l’impression d’être un numéro; si l’employé #3 ne cadre plus dans la structure, on le remplace par le #4 ou le #5.
Se respecter et mieux se connaître
J’ai alors commencé à chercher quel autre type de travail me permettrais d’être rémunérée en fonction de l’effort investi, en fonction du résultat obtenu. La réponse que j’ai trouvée est: travailleur autonome dans la vente, 100% commission! Ooooh! J’avais l’impression de sauter sans parachute! Pas de ventes, pas d’argent! Pas de travail, pas de chômage!
S’ensuivent les trois plus belles années de ma vie!!!! Vraiment! La liberté qu’être travailleur autonome permet est complètement indescriptible pour quelqu’un qui n’a travaillé qu’à salaire. C’est la sensation d’être complètement fusionné a son travail en même temps d’être complètement soi! Et je ne parle même pas de la flexibilité d’horaire… un pur bonheur!
Le défi de constamment s’améliorer
À chaque jour, j’étais confrontée à moi-même. Je me lève tôt ou tard? Je travail ou je prends du temps pour mes loisirs et pour répondre à mes besoins? Qu’est-ce qui est le plus urgent? Le plus important présentement? Une heure très productive est payante comparativement à une heure de moindre qualité parce que je n’ai pas assez pris soin de moi. De plus, pour faire davantage de ventes, je ne devais pas seulement améliorer mes connaissances techniques, je devais surtout m’améliorer, moi! Mon énergie et ma créativité qui sont telles une bouteille de champagne étaient à nouveau très utile et en pleine d’effervescence!
Ces années n’ont pas été faciles non plus, loin de là… Malgré le stress, les clients, les comptes à payer, ce qui a été le plus enrichissant d’un point de vue humain, est que je vivais à fond! Les joies des grosses rentrées d’argent avec la fierté d’avoir bien travaillé. Les moments intenses de stress à me questionner et me remettre en question pour améliorer mon rendement, mes opportunités. Que dois-je faire pour mieux répondre aux besoins de mes clients? Je devais également me respecter et agir en fonction de mes valeurs, même si on me conseillait fortement le contraire! Tout ça, en apprivoisant les montagnes-russes émotionnelles de la vie d’être travailleur autonome, pour être psychologiquement prête à travailler le lendemain! J’ai tellement appris durant ces années! J’ai tellement aimé ces années!!
Je le ferai encore
En prenant du recule, j’ai compris que c’est en étant confronté à des obstacles que l’on grandi le plus. Que c’est en respectant sa vraie nature et ses valeurs profondes, que l’on avance dans la bonne direction, dans SA direction, pour prendre SA place dans la société.
J’ai beaucoup alterné entre les moments où je sortais énormément de ma zone de confort pour apprendre sur moi et évoluer à vitesse grand V. S’en suivait d’autres périodes pour ralentir, me reposer, me recentrer et faire le bilan de mes apprentissages. Depuis ces merveilleuses années de libertés, je ne considère plus un travail salarié comme le seul lieu pour m’améliorer, apprendre et grandir. C’est bel et bien en repoussant mes limites et en sortant de ma zone de confort, comme avec ce site web et le groupe Facebook Reconnecte avec ton Corps qui correspondent parfaitement à mes valeurs et à ma vraie nature. Parce que je désire m’améliorer, me perfectionner et grandir pour devenir encore plus QUI JE SUIS RÉELLEMENT!
Respectez votre vraie nature!
Claudine Michaud, Ma Nature Simplifiée